Centre d'Information "Mir" Medjugorje

P. Miljenko Stojić, ofm, 1996

INTRODUCTION

Ceci n’est pas une conférence au sens classique du mot, mais plutôt un rapport concernant les questions pratiques de la transmission des messages de la Gospa, et de tout ce qui se passe à Medjugorje, par le biais des moyens contemporains de communication sociale. Je vais également donner une esquisse de l’orientation que cet engagement devrait prendre.

Rappelons-nous que les moyens de communication sociale, la presse, la radio, et surtout la télévision, représentent une des pierres angulaires sur lesquelles repose la société contemporaine. Ils ne sont pas seulement les principaux moyens de diffusion d’informations, mais exercent aussi une grande influence sur l’opinion publique, sur la transmission des valeurs et l’établissement de leur « échelle », sur les modèles de comportement, sur la mentalité de l’homme contemporain, particulièrement des jeunes générations. À ces moyens, il faut ajouter le plus récent : le monde informatique, en particulier, le réseau mondial « Internet ».

Le Concile Vatican II a bien discerné les orientations que le monde contemporain était en train de prendre et n’a pas manqué de traiter dans ses documents la question des moyens de communication sociale. Le Magistère de l’Église a poursuivi son travail dans cette direction.

I. L’ÉVANGELISATION CATHOLIQUE PAR LES MÉDIA

Que cela nous plaise ou non, il faut bien constater que nous vivons dans un monde sécularisé. Il a ses valeurs à lui, qui n’ont plus leur appui dans les valeurs que notre expérience religieuse veut transmettre. Il nous faut néanmoins vivre dans le monde tel qu’il est et rendre témoignage de la Parole de Dieu.

1. Le rôle des moyens de communication sociale dans l’évangélisation moderne

Le terme « moyens de communication sociale » entre dans l’Église par la grande porte avec le Concile Vatican II. Nous le trouvons dans les documents conciliaires « Inter Mirifica » et « Communio et Progressio ».

Le terme « évangélisation » est nouveau, postconciliaire. Il est inconnu au Concile. Il apparaît pour la première fois dans les documents ecclésiaux avec le Pape Paul VI, qui l’a employé dans la lettre apostolique « Evangelii Nuntiandi » en 1975. L’évangélisation est ici définie comme la mission globale de l’Église qui ne serait pas complète si elle ne tenait pas compte des relations réelles et durables entre l’Évangile et la vie personnelle et sociale de l’homme.

L’activité évangélisatrice est une réalité très riche, complexe et dynamique qui englobe les éléments suivants : 1. le renouvellement de l’humanité ; 2. le témoignage ; 3. l’évangélisation explicite ; 4. le consentement du cœur ; 5. l’adhésion à la communauté ; 6. la réception des signes ; 7. l’activité apostolique. Ces éléments de l’activité évangélisatrice ne sont jamais indépendants ni isolés, ils s’interpénètrent et agissent ensemble. Les moyens de communication sociale au service de l’évangélisation ne peuvent jamais remplacer - et encore moins exclure - la pastorale régulière, le témoignage de vie, la catéchèse systématique, la liturgie, la dévotion populaire ou d’autres formes de promotion de la foi.

2. La doctrine du document « Aetatis Novae »

Ce document part du constat que les moyens de communication sociale jouent un rôle important dans la société humaine. Pour beaucoup, ils deviennent le moyen principal d’information et de formation, de direction et de conseil dans leur comportement personnel, familial et social. Grâce aux possibilités techniques actuelles, aucune frontière géographique ou politique ne peut arrêter l’impact des moyens de communication sociale. Ils créent ainsi une réalité nouvelle, jusqu’alors inconnue. Les fidèles et les autorités de l’Église doivent être conscients de ce développement et y prendre activement part.

Dans la première partie, intitulée « Le terrain de la communication sociale », le document propose, à partir de la position de l’Église, une analyse détaillée de cette nouvelle réalité du point de vue de son développement culturel, social, politique et économique.

Dans la deuxième partie, intitulée « Les tâches de la communication », le document développe le rôle positif des moyens de communication sociale : ils sont au service des hommes et des cultures, favorisent le dialogue avec le monde, sont au service de la société et du progrès social, au service de la communion ecclésiale et de la nouvelle évangélisation.

Le rôle négatif des moyens de communication sociale, traité dans la troisième partie du document, consiste dans la promotion éventuelle du sécularisme, de l’esprit de consommation, du matérialisme, de la déshumanisation et de l’insensibilité à la condition des pauvres et des défavorisés.

La quatrième partie du document parle de la réponse pastorale de l’Église. Il y est dit que l’Église devrait promouvoir ses propres moyens de communication et les programmes catholiques au service de la communication sociale. La pédagogie et la formation à la communication doivent devenir partie intégrante de la formation des acteurs de la pastorale.

La cinquième partie invite les évêques à accorder la priorité nécessaire au domaine des moyens de communication sociale. Ils doivent prendre en compte les particularités de leurs nations, de leurs régions et de leurs diocèses.

II. L’ACTIVITÉ DU CENTRE D’INFORMATION « MIR » DU SANCTUAIRE DE LA REINE DE LA PAIX, MEDJUGORJE

La nécessité de bien présenter les apparitions de Notre-Dame au grand public s’est fait sentir dès le début des apparitions. Nous n’avons jamais cherché à faire de la publicité, mais seulement à aider les fidèles à avoir accès à la vérité. Notre travail actuel poursuit le même objectif.

Il est vrai que nous aurions dû, dès le commencement, créer un système efficace de diffusion des informations sur les apparitions de Notre-Dame depuis le Centre, là où les événements ont lieu ; ces objections sont justifiées. Néanmoins, les difficultés qui ont empêché un tel projet sont également bien fondées : souvenons-nous qu’en 1981, lorsque les apparitions ont commencé, Medjugorje gémissait encore sous le joug de la dictature communiste. Cela signifiait que nous étions sans cesse sous la surveillance de la police, que nous n’avions pas accès aux moyens modernes de communication sociale, et que nous n’avons pas pu envisager un tel projet. On allait en prison à cause d’une parole, et parfois même sans aucune raison. Dans cette situation, il était difficile de trouver des laïcs qualifiés capables de travailler sur la transmission des messages de la Gospa par les moyens modernes de communication sociale. La troisième grande difficulté était la position négative de l’évêque envers les événements de Medjugorje, attitude qui a remplacé son enthousiasme du début et son attitude courageuse initiale face au pouvoir communiste.

Et pourtant, les difficultés n’ont pas enseveli toutes les bonnes idées. Avec l’annonce de l’arrivée de la démocratie en 1990, nous avons commencé à réfléchir systématiquement sur toutes les données de la situation. Malheureusement, la terrible et injuste guerre qui a suivi très rapidement nous a obligés à laisser la réalisation de toutes les idées pour un meilleur lendemain. En raison de la guerre, le nombre de pèlerins a diminué, mais le désir de savoir ce qui se passe à Medjugorje et de rester en contact avec ce lieu ne s’est pas estompé. C’est pourquoi, en novembre 1993, le « Centre d’Information » a démarré son activité. Il a commencé à constituer des archives et une bibliothèque, et à envoyer dans le monde entier des informations sur les événements. Le matériel informatique indispensable acquis avec le temps a permis le lancement du numéro pilote du « Bulletin de Presse » en novembre 1994. Le « Bulletin de Presse » a été envoyé par fax dans le monde entier, selon le même principe qui fut utilisé pour envoyer le message de la Gospa et son interprétation.

Au long des jours, de nouvelles idées se sont développées, comme Robofax, radio, site Internet, télévision locale... dans le seul but de faciliter la transmission du message de la Gospa.

1. Les archives

La création des archives a commencé avec le rassemblement de la documentation concernant les guérisons qui ont eu lieu jusqu’à présent. Nous avons actuellement 380 guérisons enregistrées, un grand nombre de dossiers étant accompagnés de la documentation nécessaire.

Dès le début des événements, les journalistes n’ont cessé de venir et d’écrire sur les apparitions de Medjugorje. Nous n’étions pas en mesure de rassembler tous les articles publiés dans les journaux, mais nous sommes en possession d’un grand nombre d’entre eux. Les plus intéressants sont certainement ceux qui datent du temps du communisme. On peut y voir la fureur du mal qui s’est dressé contre les apparitions de la Gospa.

Au cours de ces quinze années, on a beaucoup photographié à Medjugorje. Nous gardons ces photos dans nos archives et nous les utilisons pour illustrer les articles de journaux et les livres que nous publions.

Nous avons également commencé à rassembler et à archiver les pellicules. Nous le faisons selon l’exemple des grandes maisons d’édition.

2. La bibliothèque

De nombreux et divers livres ont été écrits, motivés par le désir d’étudier et de pénétrer le cœur des événements de Medjugorje. Une partie, en plusieurs langues, se trouve rassemblée dans les locaux de notre « Centre ». Actuellement, nous n’avons pas suffisamment de place pour cela, mais le développement du sanctuaire qui est en vue nous donne l’espoir de disposer de plus d’espace dans l’avenir.

À cette occasion, nous faisons appel à tous ceux qui peuvent nous aider à enrichir notre bibliothèque et nos archives : le « Centre » n’a pas été créé seulement pour nous. Les informations dont il dispose sont au service de tous les Centres du monde, ainsi que des particuliers qui désirent publier des ouvrages sur les événements de Medjugorje.

3. Le Bureau d’Information

Le retour des pèlerins en août 1995 a incité la réouverture du « Bureau d’Information ». Il a été créé en 1991, mais, à cause de la guerre, a été obligé de suspendre ses activités. Il est maintenant ouvert tous les jours de 10.00 à 14.00, sauf dimanche et jours féries. En fonction des besoins croissants, les heures d’ouverture sont susceptibles de modifications. Vous pouvez contacter le « Bureau d’Informations » par téléphone au 088 650 400. Ce numéro deviendra bientôt le 088 651 988.

La tâche du « Bureau d’Information » est d’offrir aux pèlerins les informations les plus diverses. Il centralise les dates d’arrivée des pèlerinages, ce qui nous permet d’organiser plus facilement le service des pèlerins dans le sanctuaire. Le « Bureau d’Information » ne s’occupe pas du logement des pèlerins.

Le « Bureau d’Information » organise également les rencontres des pèlerins avec les voyants. Ces rencontres sont organisées quotidiennement dans les locaux du sanctuaire. Actuellement, elles ont lieu à 8.30. Il est également possible d’organiser les rencontres avec les prêtres au service du sanctuaire. Nous demandons à tous les organisateurs de pèlerinages d’en tenir compte. Une bonne communication nous facilitera l’organisation au service des pèlerins.

« L’Association des Guides », étroitement liée au « Bureau d’information », a repris ses activités en septembre 1995. Cette association a été fondée en 1991 pour offrir aux pèlerins de Medjugorje des informations religieuses, culturelles, historiques, archéologiques et ethnographiques. Pour bien accomplir leur tâche, les guides ont été préparés par une formation spécifique. Dès votre arrivée à Medjugorje, vous pouvez demander leurs services au « Bureau d’information ».

4. Le Bulletin de Presse

Nous avons lancé le « Bulletin de Presse » à la demande des pèlerins, et surtout des Centres de Paix, qui souhaitaient être régulièrement informés sur les événements dans le sanctuaire. Le « Bulletin de Presse » représente la position officielle du sanctuaire. Par le biais du « Bulletin de Presse », nous pourrons plus facilement empêcher la formation et la diffusion de fausses informations sur les événements de Medjugorje. Il contient des informations, des nouvelles, des messages... qui peuvent aider les amis de Medjugorje à travers le monde à rester en lien avec le sanctuaire.

Le numéro pilote a été publié le 23 novembre 1994. Il est actuellement diffusé en croate, en anglais, en allemand, en français et en italien, un mercredi sur deux. Nous remercions tous ceux qui nous aident dans le laborieux travail de traduction. Nous accueillerons avec joie toutes les bonnes idées.

5. Services divers

La tâche du « Centre » est également d’être en contact avec les journalistes, les équipes de radio et de télévision qui viennent à Medjugorje ou qui s’intéressent à Medjugorje. Nous souhaitons leur offrir la meilleure information possible, aussi rapidement que possible, sur ce qui se passe ici. Nous sommes également disposés à aider ceux qui veulent écrire des livres sur Medjugorje, et ceux qui font des travaux de recherche universitaire sur le thème des apparitions de la Gospa.

6. Le Robofax

Au début, les messages de la Gospa, leur interprétation et le « Bulletin de Presse » étaient envoyés dans le monde entier par fax, ce qui nous prenait beaucoup de temps et nous imposait de grandes dépenses. Grâce à la persévérance, nous avons appris l’existence du système informatique « Robofax » qui permet à tout un chacun, à tout moment du jour et de la nuit, en s’adressant à notre ordinateur, de se procurer le dernier message en cinq langues, son interprétation en anglais (à partir du 29 du mois) et le « Bulletin de Presse » en cinq langues, un mercredi sur deux.

Le principe de fonctionnement du Robofax est très simple. Il faut d’abord programmer le fax duquel nous appelons sur le mode « tone ». (Tous les fax fonctionnent sur le mode « pulse » et le mode « tone ».) Ensuite, il faut appeler le numéro du Robofax : 00 387 88 642 339. Quand la communication est établie, il suffit de suivre les indications dans la langue de votre choix.

La période écoulée montre que le système Robofax présente néanmoins quelques difficultés, dues principalement aux mauvaises liaisons téléphoniques qui datent de l’époque du communisme. La construction d’une centrale digitale touche actuellement à sa fin et ces difficultés vont disparaître.

7. Internet

Le terme Internet désigne un réseau informatique qui connaît aujourd’hui un succès aussi rapide qu’inattendu. Plus de 5 millions d’ordinateurs y ont déjà accès, avec environ 30 millions d’utilisateurs. Les estimations prévoient que d’ici fin 1996 plus de 15 millions d’ordinateurs auront accès au réseau Internet.

Le réseau Internet propose des informations sur tous les domaines de l’activité humaine. La partie du réseau la plus intéressante pour nous sont les pages du « World Wide Web », plus communément appelées « pages web ». Chaque utilisateur peut rédiger ses pages et présenter ses informations à tous les utilisateurs du réseau.

Les nouvelles de Medjugorje sont actuellement diffusées par le docteur Piero Gottardi de Bolzano en Italie. L’adresse Internet où l’on peut les trouver est : http://www.eclipse.it/medjugorje. L’adresse e-mail (boîte aux lettres informatique) du docteur Gottardi est : pierogottardi@dnet.it. Lorsque vous lirez ces lignes, notre « Centre d’Informations » aura probablement déjà créé ses pages web. Nous vous tiendrons au courant à travers le « Bulletin de Presse » et l’adresse de Bolzano.

Pour utiliser le réseau Internet, il faut avoir un ordinateur, un modem et le logiciel d’accès. Alors que nous communiquons avec le monde entier, nous ne payons que les frais de la communication locale avec le serveur le plus proche, situé souvent dans notre localité ou dans une localité voisine.

8. Le BBS

Dès que nous aurons mené à bien notre accès au réseau Internet, nous commencerons le travail sur le projet BBS (Bulletin Boarding System). C’est également une sorte de réseau informatique qui se distingue des autres par le fait qu’il suffit d’avoir un ordinateur, un modem et le logiciel adapté pour importer certaines informations sur son propre ordinateur. Notre ordinateur devient ainsi un serveur et chaque personne qui connaît notre numéro de réseau peut copier les informations qu’il contient, laisser un message ou dialoguer avec nous. Il est aussi possible de dialoguer avec un ou plusieurs interlocuteurs dans n’importe quel endroit du globe.

9. La radio

Dans la civilisation contemporaine, c’est le moyen le plus commun pour joindre quelqu’un, où qu’il soit. C’est pourquoi son influence est immense.

La « Radio Medjugorje » a commencé à diffuser ses programmes au début de la guerre en Croatie et en Bosnie-Herzégovine. Elle traitait de thèmes politiques, religieux, culturels, sportifs et autres. Elle a été ouverte à tout ce qui intéresse actuellement les gens de Medjugorje. Puisque le matériel était déficient et ancien, la radio a cessé d’émettre au bout de seulement deux ans d’activité, et nous n’avions pas de moyens pour la relancer.

Dès la fin de la terreur communiste, nous avons commencé à sérieusement envisager le lancement d’une radio sous l’égide du sanctuaire de la Reine de la Paix à Medjugorje. Les concepts étaient divers et variés, et ce n’est que ces derniers jours que la décision définitive a été arrêtée. Nous avons décidé de lancer une radio qui commencera à diffuser au plus tard à l’occasion du 15e anniversaire des apparitions de la Gospa.

Nous l’avons conçue comme une radio locale. Nous la voulons au service des pèlerins et de tous ceux qui vivent dans la paroisse de Medjugorje et dans ses environs. Elle nous permettra de mieux vivre en frères et sœurs.

Pour l’instant, nous n’envisageons pas de diffusion plus large. Un jour, peut-être, reconsidérerons-nous cette idée. Nous sommes d’avis qu’une radio locale doit toujours exister.

La radio s’appellera « Radio "Mir" Medjugorje ». Ceux qui veulent la contacter peuvent composer le numéro de téléphone suivant : 088 651 300.

Puisque nous sommes encore dans la phase de lancement de cette radio, nous ne pouvons pas donner de description plus détaillée de son fonctionnement. Notre première réalisation sera la diffusion quotidienne à une heure précise de divers renseignements et informations pour les pèlerins de différents groupes linguistiques. La radio transmettra également le chapelet, la messe et d’autres événements du sanctuaire. Ceux qui voudront témoigner de leur expérience à Medjugorje pourront le faire. La population locale sera informée de tout ce qui se passe dans le sanctuaire et pourra parler de tout ce qui la préoccupe. Nous traiterons des questions religieuses, mais aussi politiques, sociales, culturelles et sportives.

Nos correspondants collaborent déjà avec la « Radio Herceg-Bosna » (qui émet dans toute la Bosnie-Herzégovine ainsi que dans une grande partie de la Croatie), et parfois à la « Radio Croatie - Studio Zagreb ». Une fois par mois, pendant une demi-heure, nous avons la liaison avec la « Radio Maria » en Italie.

En ce qui concerne la radio, nous acceptons volontiers de l’aide, car nous en avons grandement besoin en ce moment. Votre aide matérielle sera la bienvenue, vos bonnes idées aussi.

10. La télévision

Avec la radio, c’est le moyen de communication qui a le plus d’influence aujourd’hui. Beaucoup ne croient que ce qu’ils ont vu à la télévision. Ils disent : « Nous l’avons vu », oubliant que tout peut être manipulé.

Actuellement, nous ne sommes pas encore capables de lancer un studio télévisé au service du sanctuaire et de la vérité, mais nous laissons cette possibilité ouverte.

Nous travaillons en étroite collaboration avec deux chaînes télévisées : HTV-Zagreb et HTV-Mostar. C’est ainsi que les images du sanctuaire sont diffusées dans toute la région et plus largement encore. Nous restons évidemment à la disposition de toute équipe de télévision qui viendrait à Medjugorje animée de bonnes intentions.

III. LE LIEN AVEC D’AUTRES CENTRES DANS LE MONDE

Dès le début, nous avons cherché à établir des liens avec d’autres Centres dans le monde. Le plus grand obstacle pour cela a été la guerre, mais également les mauvaises liaisons téléphoniques. Tout est en train de se stabiliser, ce qui facilitera nos relations.

Nous souhaiterions rencontrer les représentants de divers Centres lors de leur séjour à Medjugorje, afin d’échanger nos expériences respectives. Ces rencontres seront bénéfiques pour les uns comme pour les autres.

Nous avons commencé à présenter certains de ces Centres dans le cadre de notre « Bulletin de Presse ». L’expérience nous a montré que cette idée a trouvé un écho positif.

Il y a mille manières de nous aider mutuellement. Nous espérons que la présentation des activités de notre Centre et de nos projets vous permettront de trouver des domaines dans lesquels nous pourrions collaborer davantage. De notre côté, nous sommes ouverts à toute forme de collaboration avec vous.

Il serait bon de souligner que le « Centre d’Information "Mir" du Sanctuaire de la Reine de la Paix – Medjugorje » et les prêtres qui travaillent à Medjugorje, sont les seuls représentants officiels du Sanctuaire. Aucune autre personne ou organisme - même installé et travaillant à Medjugorje - n’est habilité à le représenter. Nous le soulignons à cause des malentendus qui surgissent parfois.

Notre « Centre » deviendra bientôt une personne morale appelée « Centre d’Information "Mir" Medjugorje ». Vous recevrez toutes les informations concernant ce changement en temps opportun. Merci de bien vouloir les prendre en compte.

CONCLUSION

L’époque où l’Église était divisée en clergé et laïcs est heureusement révolue. Cette division donnait au clergé le rôle d’annoncer la Parole de Dieu, et aux laïcs celui d’obéir aveuglément.

Depuis Vatican II tout cela a changé. Le Concile a affirmé que nous sommes tous ensemble le peuple de Dieu et qu’il n’y a pas et ne doit pas y avoir de division. Lors de notre baptême, nous avons tous reçu le sacerdoce baptismal, et notre devoir est de répandre le message de Dieu et de le vivre, là où nous sommes, dans nos milieux. C’est ainsi que les « laïcs » ont commencé à participer plus activement à la vie de l’Église.

En ce qui concerne les moyens de communication sociale, je pense que notre implication devrait y être triple :

  1. Il faut développer les moyens de communication sociale purement catholiques qui diffuseront le regard catholique sur le monde et sur les événements.
  2.  Il faut également développer d’autres moyens de communication sociale qui ne s’appelleraient pas « catholiques », mais qui seraient dirigés par des catholiques et emploieraient des personnes de conviction. Leur devoir serait de préparer doucement ceux qui un jour voudraient devenir catholiques ou voudraient approfondir leur foi. C’est pourquoi, ils devraient être ouverts à tous les événements. Ces moyens seraient également au service de ceux qui sont pleinement conscients de leur foi, mais veulent faire leurs preuves et se manifester socialement.
  3. Il ne faut pas rejeter les moyens de communication sociale qui sont indifférents ou même hostiles à la foi catholique. Il faudrait y exercer une certaine influence pour toucher, à travers eux, ceux qui les utilisent.

La Gospa est venue et est restée si longtemps pour que son message parvienne à tout le monde. Aidons-la dans cette tâche. Nous avons le droit et le devoir d’utiliser tous les outils modernes pour rapprocher la Parole de Dieu de tous les hommes avec lesquels nous sommes en contact. Nous ne devons pas rejeter le monde dans lequel nous vivons. Il est une donnée à l’intérieur de laquelle nous avons à nous affirmer en tant que chrétiens, et à préparer notre passage sur l’autre rive.

ANNONCES COMPLÉMENTAIRES

  1. Nous gérons un répondeur automatique en Croatie, N° de tél.: 9825, qui fonctionne uniquement en langue croate. Appelant à toute heure le numéro 9825, vous pouvez entendre le dernier message de la Gospa, son interprétation et, tous les mercredis, les nouvelles de Medjugorje. Ceux qui appellent depuis un pays étranger doivent composer le préfixe 01 pour Zagreb. Le répondeur automatique est opérationnel depuis le 17 janvier 1991. Depuis, il a enregistré environ 1.400.000 appels.
  2.  L’adresse de notre site Internet est http://www.medjugorje.hr ; notre adresse E-mail : medjugorje-mir@medjugorje.hr.
  3.  Nous avons commencé à publier des livres et des dépliants sur Medjugorje.
  4.  Nous sommes devenus une personne juridique sous le nom de « CENTRE D’INFORMATION "MIR" MEDJUGORJE ».
  5. Dans le passé, il a parfois été difficile de joindre le Robofax en raison des mauvaises liaisons téléphoniques et des problèmes de puissance électrique. Nous croyons que ces problèmes sont maintenant résolus. Nous nous excusons auprès de vous pour cela.
  6.  Les moyens financiers nécessaires pour faire fonctionner les activités du « Centre » viennent des activités du « Centre » lui-même et des dons. Dans ce but, nous avons fondé « L’association des bienfaiteurs du Centre d’Information "Mir" Medjugorje » .Tous ceux qui le désirent peuvent devenir membres de cette association en versant un don annuel et en collaborant avec le « Centre » par leurs conseils, leurs remarques ou autrement. Chaque membre recevra une carte de membre et sera régulièrement informé sur le travail du « Centre ».

P. Miljenko Stojić, ofm, 1996

P . Miljenko Stoji ć, ofm ,né en 1960 à Dragićina. Il étudie la théologie à Zagreb, à Jérusalem et à Sarajevo, puis est ordonné prêtre à Mostar en 1987. A l’Université pontificale « Antonianum » à Rome, il obtient, en 1991, une licence en spiritualité chrétienne et franciscaine. En tant que prêtre, il a servi dans diverses paroisses et, un certain temps, comme maître des scolastiques. Pendant la guerre, il a été aumônier militaire. Il anime des retraites spirituelles. Il est écrivain, membre de l’Association des écrivains croates. Il vit et travaille à Medjugorje, où il est actuellement vicaire paroissial et directeur du Centre d’Information « Mir ».